Islam et violence à l’égard des femmes

بقلم: دة. خديجة امنقور
La violence à l’égard des femmes est une pratique répandue dans toutes les sociétés malgré le progrès et le développement de l’humanité, c’est un phénomène qui ne peut être ignoré. Cela reprèsente aussi une atteinte aux droits humains les plus élémentaires.
Elle désigne tout acte commis en public ou en privé qui entraîne ou qui risque d’entraîner un traumatisme, ou une souffrance au niveau physique, sexuel, ou psychologique. Elle se produit de diverses façons, et qui n’est pas vécue de la même manière, selon le contexte historique, le milieu social, culturel, et situation économique.
Les répartitions des actes de violence au Maroc:
– 62% d’ordre physique.
– 23,7% d’ordre psychologique.
– 14,3% d’ordre sexuels.
Plusieurs facteurs retiennent les femmes de mettre fin à une relation violente :
– la pauvreté.
– la crainte des reproches des autres.
– l’ignorance des lois qui les protègent.
– les lois politiques et procédures gouvernementales qui ne répondent pas aux attentes des citoyens.
Des études montrent que 54,4% des marocaines ont subi récemment des violences (d’après l’enquête nationale du ministère de la Solidarité, du Développement social, de l’Égalité et de la Famille, publiée le 14 mai) malgré la loi 103-13 de lutte contre les violences des femmes adoptée le 14 février 2018. Une loi qui dénonce l’absence de consultation réelle de la société civile et le défaut de prise en compte de la plupart de leurs recommandations, notamment concernant la pénalisation du viol conjugal.
Notre religion islamique criminalise la violence sous toutes ses formes.
Selon notre mère AÏCHA “jamais le Messager n’a levé la main sur quelqu’un ni épouse, ni un serviteur…”.
Une femme que son mari avait giflé vient se plaindre au prophète (nos miséricorde à lui) qui ordonna le talion (al7ad) à l’encontre du mari.
Une religion qui porte un message de paix, de tolérance, et d’amour. Notre coran ne cesse pas d’exhorter les hommes à se débarrasser de leurs préjugés et à ce que, pour DIEU, ils se corrigent et s’améliorent afin de mettre en œuvre, homme et femme, croyants et croyantes, un idéal de vivre ensemble sans violence ni hostilité, ni ségrégation.